En 1774, les Maçons Lyonnais furent séduits par la rigueur d’un système importé d’outre-Rhin : la Stricte Observance Templière. L’enseignement du système allemand leur parut un peu limité. Tout en conservant la rigueur formelle et rituélique de la Stricte Observance, ils décidèrent d’introduire dans ce rite les enseignements de leur maître disparu. Ce fut l’objet du Convent des Gaules, tenu à Lyon en 1778, qui opéra une véritable réorientation du travail maçonnique vers la théosophie martinésiste. En 1782, si l’objet affiché du Convent de Wilhembad était de comparer les différents systèmes maçonniques existants, il s’agissait en fait d’officialiser les réformes conçues par les Frères français et de les étendre à l’ensemble de la Stricte Observance.
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D’une volonté de répondre aux interrogations de tout homme afin de lui offrir un espace sans dogmatisme, sans préjugés, en dehors de toute idéologie.
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D’une fraternité au cœur de laquelle la singularité, les croyances, la foi de chacun sont pleinement reconnues puisque la Loi d’Amour la vivifie.
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D’une approche ésotérique du Christianisme.
De la pratique du symbolisme qui est au centre de la démarche des quatre premiers grades.
5.
Se référer sans cesse aux principes même de la démarche que sont le partage, l’humilité et le respect des règles pour que s’accomplisse la Loi d’Amour.
4.
Espérer malgré les difficultés rencontrées dans toute vie. Cette espérance marque l’unité du Rite à chaque grade. Il s’agit, en fait d’une « espérance vécue » fondée sur les vertus de l’Ordre. Elle se veut patience et persévérance, paix et confiance, elle repose sur le vœu d’Amour du Christianisme primitif, celui qui consiste à donner sans attendre en retour.
3.
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   S’il ne renie rien de ses origines, ce Rite s’intègre aujourd’hui dans un parfait ordonnancement au sein du Grand Orient de France et du Grand Prieuré Indépendant de France. Il désire avant tout proposer une démarche initiatique traditionnelle et universelle permettant à chacun de se distancier des déterminismes qui pèsent sur sa vie profane. C’est une libération progressive qu’il entend susciter à partir :
Écouter attentivement les besoins de tout être. Le Rite Écossais Rectifié souligne tout au long du cursus qu’il propose l’importance d’être « veilleur-éveillé », bienveillant à l’autre… et à soi-même.
2.
Accepter que nos savoirs concernant l’origine de la vie ne relèvent d’aucune interprétation définitive et dogmatique. Ils ne peuvent être que provisoires, en constant renouvellement même si reste fixe la référence au Christianisme dans son esprit premier. C’est dans une perspective ésotérique qu’il constitue une référence principale, loin de tout aspect ecclésial.
1.
Aimer tout être humain pour lui-même, mais tout autant en ce qu’il symbolise la Vie et son Principe Créateur.
   Ses principes sont :
   Ainsi, Willermoz, à partir de plusieurs courants, réussit à construire un système maçonnique à la structure rigoureuse. Par son cadre, le Régime Rectifié permet à chacun de se référer sans cesse aux principes que sont le partage, l’humilité et le respect des règles ainsi que la recherche constante du développement spirituel de l’homme. Il s’attache également à mettre en œuvre une fraternité active et éclairée, marquée par l’Esprit de la Chevalerie, qui est dominé par une ouverture de la conscience pouvant conduire à une véritable ascèse.
L’ESPRIT DU RITE
   Le Rite prit alors le nom de Régime Écossais Rectifié. Cette appellation originale en Maçonnerie qualifie à la fois le Rite lui-même et le système structuré et hiérarchisé au sein duquel il se développe.
   Dans les années 1750 et 1760, à la recherche de « connaissances rares et précieuses », les Francs-Maçons Lyonnais rassemblés autour de Jean Baptiste Willermoz (1730-1824) essayèrent à peu près tous les systèmes de «hauts grades» ésotériques ; notamment l’Ordre des Chevaliers Maçons Élus Cohën de l’Univers animé par Don Martinez de Pasqually. Ce dernier professait des théories mystiques, kabbalistiques et toute une interprétation de l’univers plus particulièrement exposé dans le traité de la réintégration des êtres. Selon lui, la dynamique de toute vie est marquée par la chute et la réintégration.
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Non nobis, Domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam
Dernière Mise à jour le 10 juin 2020
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